Kundalini, l’énergie vitale

Qu’est-ce que la Kundalini ?

Les yogis orientaux présentent une description voilée de Kundalini, avec des images d’une déesse, la déesse Kundalini. Ils parlent aussi de centres d’action, les chakras, ou de courants qui coulent au travers de canaux qui sont soit droits (Sushumnâ) soit entrelacés (Ida et Pingalâ) comme des serpents autour d’un mât, comme dans le caducée, le symbole bien connu de la médecine.

Voici l’interprétation du yoga de la lumière, une traduction de l’ancien Hatha Yoga Pradipika, le texte sanscrit donnant la définition de Kundalini :

« La force latente du plus haut potentiel repose en trois et une demie spire, comme le serpent dans le barattage de la mer de lait, dormant dans le centre le plus bas (muladhara chakra) au pied de ‘l’arbre de vie », la colonne vertébrale. »

La puissance du serpent, Kundalini, ne peut pas être pleinement décrite, même par celui qui a réussi à l’éveiller.

Quand il est éveillé, il se propage vivement au travers du corps comme un choc électrique et, tremblant et étonnée, la personne réalise qu’un événement puissant a pris place en elle.

Ce n’est que le commencement. Tout le corps tremble. Il semble qu’une porte se soit ouverte, par laquelle un flot de lumière coule d’un monde inconnu, une lumière d’une incomparable brillance.

Au bout d’un long temps, le tremblement du corps s’apaise, mais l’éclair de lumière montant dans la colonne vertébrale vers le sommet de la tête est inoubliable. Cet éclair de lumière n’est pas vraiment la Kundalini, toutefois ; c’est un simple signe de son éveil.

La Kundalini elle-même ne s’élance pas mais monte ensuite lentement, passant par toutes les stations (les chakras), chacun d’eux créant une nouvelle et puissante expérience.

Votre Kundalini peut aussi s’activer du haut vers le bas, les symptômes sont alors beaucoup plus doux, plus facilement « supportables » et bien souvent alors dans ce sens du haut vers le bas, qui est le sens approprié a notre ère énergétique actuelle.

L’adaptation de notre corps physique a cette énergie est plus aisée et bien souvent elle s’active, descend par paliers. Ainsi notre corps physique a plus de « temps », plus de facilités à s’adapter a cette force Divine.

C’est dans l’os triangulaire du « Sacrum », situé à la base de la colonne vertébrale, que réside en nous la Kundalini. Cette extraordinaire énergie, lorsqu’elle est éveillée, s’élève le long de la colonne vertébrale et traverse tous les chakras du système subtil pour enfin ouvrir le dernier centre au sommet de notre tête, le « Sahasrara ». Nous obtenons ainsi la réalisation du Soi.

La Kundalini est le reflet de la Mère primordiale en nous. Elle est le pouvoir du pur désir. En traversant la fontanelle « petite fontaine » au sommet du crâne, elle actualise la Réalisation du Soi, la seconde naissance décrite dans toutes les traditions spirituelles.

A cet instant, on ressent une brise fraîche à l’intérieur des paumes des mains et au sommet de la tête. Les Grecs identifièrent cette énergie sous le nom de « Pneuma », l’Islam parle du « Ruh », le Christ l’a nommée « Souffle de l’Esprit».

La mystique juive parle de la « Shekinah » et, bien avant, les Sumériens vénéraient Inanna, la déesse mère qui donne la naissance spirituelle et le souffle sacré. Il y a plusieurs millénaires, l’Inde parlait déjà de « Chaitanya » et du « Soi » que Sahaja Yoga traduit par « vibrations divines ».

La connaissance de l’existence de ces vibrations n’est pas nouvelle, mais elle s’est perdue ou a été déformée au cours des siècles.

Il existe dans la tradition hindoue une  » énergie  » appelée Kundalini, symbolisée par un serpent lové à la base de la colonne vertébrale, dont l’éveil puis l’ascension ouvre les centres qui sont répartis le long de l’axe du corps.

Ayant atteint le dernier chakra situé au sommet du crâne, cette énergie éveille la conscience à une réalité supérieure. Les pouvoirs (siddhis) que confère l’éveil de la Kundalini sont ceux que l’on retrouve chez les victimes d’une expérience de mort imminente (EMI) ou d’un  » enlèvement extraterrestre  » (RR4) : précognition, télépathie, clairvoyance, don de guérison, psychokinèse, etc.  » Mais plutôt que les pouvoirs extraordinaires acquis par son intermédiaire, les partisans mettent l’accent sur l’apaisement et l’harmonie vivante que la Kundalini confère.

LE Syndrome de l’éveil de la kundalini

Il existe dans la tradition hindoue une  » énergie  » appelée kundalini, symbolisée par un serpent lové à la base de la colonne vertébrale, dont l’éveil puis l’ascension ouvre les centres (6 ou 7 chakras selon les sources) qui sont répartis le long de l’axe du corps.

Ayant atteint le dernier chakra situé au sommet du crâne, cette énergie éveille la conscience à une réalité supérieure. Les pouvoirs (siddhis) que confère l’éveil de la kundalini sont ceux que l’on retrouve chez les victimes d’une expérience de mort imminente (EMI) ou d’un  » enlèvement extraterrestre  » (RR4) : précognition, télépathie, clairvoyance, don de guérison, psychokinèse, etc. [ESM92 p. 178, article de Jean-Pierre Jourdan].

 » Mais plutôt que les pouvoirs extraordinaires acquis par son intermédiaire, les partisans […] mettent l’accent sur l’apaisement et l’harmonie vivante que [la kundalini] confère. Les conséquences psychophysiologiques de l’éveil de la kundalini constituent le  » syndrome de la kundalini  » dont parle Kenneth Ring.

Jean-Pierre Jourdan résume ici comment I. Bentov et L. Sannella décrivent les symptômes de l’éveil de la kundalini :

« Symptômes sensoriels : fourmillements, vibrations ou sensation d’ » énergie  » localisées puis montant le long de la colonne vertébrale, redescendant ensuite dans la poitrine et l’abdomen, sensations orgasmiques (purement sexuelles ou se répandant parfois dans tous le corps), douleurs débutant et cessant brutalement, sensation de froid ou de chaleur dans diverses parties du corps, perception de sons divers, de lumière intérieure illuminant parfois le corps. Symptômes moteurs : mouvements spontanés des mains et du corps, contractions involontaires (anus, abdomen et gorge), altération du rythme respiratoire, blocage ou paralysie soudaine de certaines parties du corps. Symptômes psychologiques : joie ou extase soudaine, accès d’anxiété ou de dépression, accélération de la pensée, expansion de la conscience au-delà des limites corporelles [p. 184]. »                                                  

Il commente ainsi ces sensations :

« A chaque partie du corps correspond, au niveau du cortex cérébral, une zone où l’influx nerveux se projette. […] Chaque partie du corps y est représentée en fonction de l’importance de son innervation et non de sa taille, ce qui explique que la main occupe une surface supérieure à celle du tronc. En avant de l’aire sensitive, sur l’autre versant de la scissure de Rolando, se situe l’aire motrice, où le corps est représenté de façon similaire. Si une stimulation directe (électrique par exemple) est appliquée sur l’aire du cortex correspondant à la main, elle sera perçue comme provenant de celle-ci. Au niveau de l’aire motrice, la même stimulation provoquera un mouvement du membre correspondant.

[…] On voit bien de quelle façon le corps est représenté : en remontant, on trouve la zone génitale, le membre inférieur, la hanche, le tronc, le bras et la main, la tête, la face puis le larynx et une zone correspondant aux sensations intra-abdominales. Or, dans les expériences que nous venons d’évoquer, les sensations décrites suivent très exactement ce trajet.

[…] Itzhak Bentov avait le premier remarqué cette analogie […]. […] Les symptômes décrits semblent correspondre à un phénomène intéressant directement le cortex.

On retrouve en effet en corrélation avec les phénomènes sensitifs (vibrations, picotements ou  » énergie  » montant jusqu’au crâne puis redescendant par la gorge et l’abdomen) des mouvements spontanés (décrits par la tradition yogique sous le nom de kriyas) pouvant aller de simples secousses ou tremblements jusqu’à des mouvements et des postures très précis des mains (mudra) et du corps (asanas), et à des perceptions sensorielles, comme si ce phénomène avait tendance à diffuser hors de l’aire sensitive [p. 185-186].

[…] Il serait alors logique de supposer que les gestes (mudra), poses corporelles (asanas) et altération du rythme respiratoire (pranayama) que pratiquent les yogis résulteraient de l’observation, dans l’antiquité, d’ » éveils  » spontanés (dont ces phénomènes moteurs sont un des corollaires), leur reproduction étant censée, par réciprocité (l’effet devenant la cause), éveiller la kundalini [p. 188]. »

Jean-Pierre Jourdan jette ici par son analyse un éclairage fascinant sur un phénomène que connaissent de multiples traditions religieuses dans le monde, outre la tradition hindoue, et que la psychologie occidentale commence maintenant à intégrer.

La force Kundalinî

 Les deux formes énergétiques fondamentales les plus importantes sont assimilées par le centre coccygien et le centre coronal. Ces deux centres sont reliés par le Sushumnâ, dans lequel les « tiges » de tous les centres énergétiques sont ancrées pour y puiser leur force vitale.

Il s’agit du canal par lequel monte la simili-force de la Kundalinî qui s’y trouve « enroulée comme un serpent », depuis l’entrée du centre coccygien situé au bas de la colonne vertébrale.

Cette force de la Kundalinî représente l’énergie cosmique appelée, dans la sagesse hindoue, « shakti » ou énergie féminine de Dieu. Cet aspect créateur de l’Essence divine est à l’origine de toute création. Sa contre-partie est l’aspect pur et sans forme de l’Essence divine.

Chez la plupart des gens, une très faible partie seulement de la force de la Kundalinî circule à travers le Sushumnâ. Plus cette énergie est mise en éveil par l’évolution de la conscience de l’Homme, plus son courant afflue dans le canal de la colonne vertébrale pour rendre, ainsi, plus actifs les différents chakras. Cette animation entraîne un agrandissement des centres énergétiques et une accélération de leurs fréquences. 

La force de la Kundalinî apporte à chaque chakra cette vibration énergétique dont l’Homme a besoin au cours de son évolution pour pouvoir accéder à toutes les capacités et à toutes les forces actives sur les divers plans énergétiques et matériels de la Création afin de les intégrer dans sa vie.

Les limites dans lesquelles l’homme permet à la force de la kundalini de se développer, dépendent surtout de sa conscience des divers plans vitaux représentés par les chakras et du degré des blocages provoqués dans les chakras par le stress ou part de son vécu non encore assimilée. Plus l’Homme est conscient, plus ses chakras sont ouverts et actifs et permettent un puissant accès à l’énergie propulsée par la Kundalinî. Or, plus cette énergie est forte, plus les chakras deviennent actifs entraînant de nouveau l’élargissement de la conscience.

Il existe également une deuxième énergie, en plus de celle de la Kundalinî. Elle s’écoule également à travers le canal Sushumnâ de la colonne vertébrale, en direction des différents chakras. Il s’agit de l’énergie de l’Essence divine pure, de l’aspect immatériel de Dieu.

Elle pénètre par le chakra coronal et fait en sorte que l’Homme puisse reconnaître, dans toutes les phases de son existence, l’aspect immatériel de Dieu comme Source immuable à l’instigation de toute manifestation.

Cette énergie est surtout destinée à dissoudre nos blocages situés dans les chakras.

En plus de Sushumnâ, deux autres canaux énergétiques appelés en sanscrit « Idâ » et « Pingalâ » jouent un rôle très important dans le système énergétique.

La Pingalâ est le véhicule de l’énergie solaire pleine d’ardeur et d’élan. Le point de départ de ce canal se situe à droite du 1er chakra pour aboutir au dessus de la narine droite.

Quant à Idâ, elle se caractérise par une énergie lunaire, calmante et rafraîchissante. Le point de départ de ce canal se trouve à gauche du premier chakra et son aboutissement prend fin dans la narine gauche. Pour se rendre du premier chakra aux narines, ces deux nâdis tournent autour de la Sushumnâ.

L’idâ et la Pingalâ sont capables, par la respiration, de capter directement le prâna de l’air et par l’expiration d’éliminer les toxines du corps.

Avec la Sushumnâ, ils représentent les trois canaux principaux du système énergétiques.

On peut traduire le terme sanscrit « prâna » par « énergie absolue ».

Dans les contextes chinois et japonais, on parle de « chi » ou de « ki» pour désigner cette forme universelle. Elle est à l’origine de toutes les formes énergétiques et se manifeste à travers des fréquences particulières selon les différents plans existentiels.

Elle peut par exemple se manifester par la respiration, nous permettant, entre autres, d’assimiler le prâna. Dans le système énergétique humain, les chakras reçoivent, transforment et distribuent les différentes fréquences prâniques.

Les énergies vitales sont captées directement par les chakras ou à travers les nâdis, lesquels puisent les énergies soit dans le corps énergétique subtil de l’Homme, soit dans son environnement, soit dans le cosmos ou encore dans toute source à l’origine de toute manifestation.

Les chakras les transforment ensuite en fréquences nécessaires aux divers plans du corps physique ou du corps subtil, afin de les maintenir ou de les développer : la jonction entre les chakras et les différents corps s’effectue à travers les canaux énergétiques.

Dans le même temps, les chakras irradient l’énergie tout autour d’eux. Grâce à ce système énergétique, l’Homme peut communiquer avec les forces actives situées à tous les niveaux de son environnement, de l’univers et des sources de la Création. Les chakras sont en étroite corrélation avec les corps énergétiques.

Un brusque dérèglement de la fonction Kundalini peut entraîner, si non maîtrisée, la combustion spontanée du corps humain, les membres inférieurs le plus souvent.

Les Manifestations de la Kundalini

RÊVE LUCIDE ET EXPÉRIENCES HORS DU CORPS.

Avez-vous jamais vu des sortes de lumières lorsque vous vous endormez, ou lorsque vous vous réveillez, ou même en méditation ?

Avez-vous jamais entendu d’étranges sons qui semblent se produire dans votre cerveau ? Avez-vous jamais senti des vagues ou d’étranges vibrations électriques traverser votre corps.

 Si oui, vous n’êtes pas le seul. De nombreuses personnes normales éprouvent de telles expériences lorsqu’elles s’endorment ou se réveillent. De nombreux méditants voient des lumières, entendent des sons ou ressentent aussi des vibrations.

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